Syrie - Armes chimiques

L’organisation pour l’interdiction des armes chimiques a confirmé sans équivoque, dans le rapport définitif du 29 juin de la mission d’établissement des faits, l’emploi de gaz sarin en Syrie lors de l’attaque du 4 avril à Khan Cheïkhoun. Cette violation caractérisée du régime de non-prolifération menace gravement la paix et la sécurité internationale. Ces crimes ne doivent pas rester impunis et ceux qui les ont perpétrés devront être traduits en justice.

C’est pourquoi la France et l’Allemagne, par une déclaration conjointe à l’OIAC, appellent aujourd’hui la communauté internationale à prendre ses responsabilités, notamment en exigeant l’identification rapide des auteurs de ces attaques. Cette déclaration a reçu le soutien de nombreux États parties à la convention d’interdiction des armes chimiques qui l’ont cosignée.

Les enquêteurs de la mission d’établissement des faits de l’OIAC ont rempli leur mission avec professionnalisme et diligence et nous réitérons notre plein soutien à cette mission. Son rapport a été transmis aussitôt au mécanisme d’enquête et d’attribution sur l’emploi d’armes chimiques en Syrie (JIM), mandaté par le Conseil de sécurité des Nations unies au titre des résolutions 2235 et 2319. Nous espérons que le JIM pourra œuvrer sans entrave dans le cadre de son mandat pour déterminer rapidement les responsabilités de ces actes barbares. Nous attendons ses conclusions d’ici cet automne.

L’accès humanitaire est un sujet que le ministre évoque avec chacun de ses interlocuteurs concernés par la crise syrienne.

publié le 04/05/2022

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